Gagner plus de 6000€ par mois, un tabou féminin ?
Parler d'argent reste encore un sujet sensible, surtout pour les femmes. Pourtant, elles sont de plus en plus nombreuses à dépasser les 6000€ mensuels, soit plus de 72 000€ par an. Qui sont-elles ? Comment vivent-elles ? Et surtout : qu'est-ce qu'elles font que les autres ne font pas ? Spoiler : elles ne travaillent pas forcément plus, mais elles travaillent différemment.
Elles n'attendent pas qu'on les valide
Le premier point commun ? Elles ne demandent pas la permission. Elles créent leur propre cadre, quitte à déranger. Elles osent demander plus : plus de missions, plus de responsabilités, plus d’argent. Là où certaines attendent qu'on reconnaisse leur valeur, elles la facturent directement.
- Elles négocient chaque contrat, même à 500€ près
- Elles quittent les jobs qui ne payent pas assez, même si c’est "stable"
- Elles osent dire non aux clients ou patrons toxiques
Elles investissent au lieu d'épargner "au cas où"
Ces femmes ont compris une chose : l’épargne ne rend pas riche, elle rassure. Pour gagner plus, elles prennent des risques mesurés. Immobilier, bourse, crypto, formations en ligne, elles font bosser leur argent. Elles utilisent leur cerveau comme un capital, pas comme un outil à louer 8h par jour.
- Elles ont toutes un compte sur une appli d’investissement
- Elles suivent les conseils de Morgan Stanley plutôt que ceux de leurs parents
- Elles n'ont pas peur de dire qu'elles veulent devenir millionnaires
Elles choisissent des métiers scalables
Coach business, experte LinkedIn, avocate à son compte, cheffe de projet IT freelance, copywriter haut de gamme, créatrice de formations, entrepreneuse dans la beauté... Ces femmes ne vendent pas du temps, elles vendent de la valeur. Et elles apprennent à la packager, marketer et monétiser.
Exemple : Karine, 42 ans, ancienne salariée RH, vend désormais des accompagnements à 2900€ sur 3 mois pour les femmes en reconversion. Elle en signe 3 par mois. Faites le calcul.
Elles maîtrisent leur image (et leur réseau)
Réseaux sociaux, site web, personal branding : elles gèrent leur visibilité comme une mini-entreprise. Leur notoriété digitale leur amène des clients, des contacts, des opportunités. Elles n'ont pas besoin de postuler : elles sont déjà "repérées".
- Profil LinkedIn affûté, avec une photo pro et une accroche percutante
- Postent régulièrement des contenus à forte valeur
- Font du networking sans appeler ça du "réseautage"
Elles se forment en continu (mais pas n'importe comment)
Les formations à 19€ sur Udemy ? Non merci. Elles investissent dans des masterminds, des coachings haut niveau, parfois à plusieurs milliers d’euros. Parce qu’elles savent que le vrai retour sur investissement, c’est leur montée en compétences.
Et elles ne perdent pas de temps à "apprendre avant de se lancer". Elles lancent, elles testent, puis elles ajustent. C’est comme ça qu’on gagne 6000€... pas en lisant 25 bouquins sur l’entrepreneuriat.
Elles savent déléguer, vite et bien
Autre trait commun : elles ne font pas tout, elles ne veulent pas tout faire, et elles savent combien elles perdent à vouloir tout maîtriser. Elles embauchent une assistante, un comptable, un dev web, un graphiste. Même pour une heure par semaine.
- La question n'est pas "combien ça coûte", mais "combien ça rapporte de le déléguer"
- Elles externalisent les tâches à faible valeur pour se concentrer sur ce qui rapporte
Elles ont un rapport très sain à l’argent (et n’en ont pas honte)
Leur mantra ? "L’argent est neutre. Ce qu’on en fait lui donne une valeur." Elles ne se justifient pas de vouloir gagner plus. Elles refusent de culpabiliser pour leurs revenus. Et elles savent que gagner de l’argent ne signifie pas "voler les autres", mais créer de la valeur.
Ce qu'elles ne font surtout pas
Petit best of des choses que ces femmes à hauts revenus ne font jamais :
- Travailler gratuitement "pour se faire connaître"
- Rester dans un job sous-payé "par loyauté"
- Se brader "parce que c'est la crise"
- Attendre le bon moment (spoiler : il n’arrive jamais)
Peu importe votre métier, l'état d’esprit fait la différence
Vous êtes fonctionnaire, prof, infirmière, secrétaire ou libraire ? Ce mindset s’adapte. Ce n’est pas réservé aux entrepreneuses ou aux digital nomades sur Instagram. L’essentiel, c’est de commencer à penser en entrepreneure, même dans un cadre classique.
Exemples concrets :
- Créer une activité complémentaire (micro-entreprise ou activité en ligne)
- Monter en compétences pour postuler à des postes mieux rémunérés
- Faire du consulting ou des prestations le soir ou le week-end
Le vrai secret : elles se donnent la permission de réussir
Ce n’est pas une question de chance, de diplôme ou d’algorithme magique. C’est une décision. Ces femmes gagnent plus parce qu’elles se sont autorisées à y croire. Elles ont déconstruit leurs croyances limitantes, refusé les étiquettes, et pris le risque de s’affirmer. Même quand c'était inconfortable.
Conclusion : copier sans culpabiliser
Personne n’a dit que c’était facile. Mais c’est possible. Le premier pas ? S’inspirer. Observer. Puis adapter. Copier sans culpabiliser. S’autoriser à faire mieux, à viser plus haut, à oser. Parce que gagner 6000€, ce n’est pas une finalité. C’est un levier pour créer la vie que vous voulez vraiment.
Et si aujourd’hui vous ne gagnez "que" 2000€, ce n’est pas grave. Mais ce n’est pas une fatalité non plus. Et ce qui compte, ce n’est pas le revenu actuel. C’est la vision. Et surtout, ce que vous êtes prête à faire pour la concrétiser.
À vous de jouer.